Par Madeleine de Jessey, Cofondatrice de Sens Commun

Hervé de Kerdrel : C’est un grand avantage pour l’académie d’accueillir aujourd’hui une toute jeune femme comme Madeleine de Jessey. Vous avez évidemment un âge que beaucoup ici pourraient vous envier, et je n’ai pas remonté les annales, mais vous êtes probablement la plus jeune de toutes nos communicantes.

Jeune, mais non moins talentueuse, et ces dernières années bien remplies peuvent en témoigner. Qu’on en juge !

Votre parcours académique est irréfutable : Louis le Grand, Ste Marie de Neuilly, vous êtes ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, enfin vous êtes agrégée de lettres classiques. Vous êtes actuellement doctorante à l’université de Paris-Sorbonne, et vous avez entrepris une thèse sur, je cite : « la Postérité du personnage biblique de Bethsabée dans la littérature et les arts ». Vous y enseignez la littérature française des derniers siècles.

Mais, vous allez bien au-delà. Forte des joutes d’idées exercées dans les couloirs de l’école Normale, vous vous engagez fortement dans la vie de la Cité, tout d’abord dans le cadre des manifestations pour tous, et décidez à l’issue de vous engager dans « Les veilleurs » avec un succès qui a dépassé toutes les espérances et la pérennité que nous connaissons à ce mouvement.
Vous en êtes l’un des visages les plus médiatiques et y participez activement, et on a pu même vous y voir en avril 2013 lire du Victor Hugo, cernée par des CRS.