par Jean-Didier Lecaillon, Président de l’AES, Professeur d’Economie à l’Université de Paris II (Panthéon-Assas)

Après avoir entendu les points de vue de l’anthropologue et de l’ethnologue, du philosophe ou de l’historien et finalement de l’homme de culture, il convient d’amorcer l’étude des thèmes devant permettre de donner une impulsion nouvelle à la vie en société.

L’expression selon laquelle la famille est la “cellule de base de la société” est largement répandue et, à l’évidence, il s’agit de la société humaine ; dans ces conditions, la famille apparaît bien comme une dimension spécifique de l’unité du genre humain. Encore faut-il préciser la notion de cellule de base et considérer les conséquences des écarts observés entre les intentions exprimées et les situations vécues.
L’argumentation développée privilégiant une approche économique, elle conduit à souligner la complémentarité de l’homme et de la femme et la nécessité de reconnaître le rôle spécifique de cette dernière au sein de la famille.
En posant la question de la viabilité d’une société unisexe, on peut montrer que l’avenir de l’humanité passe par la famille, que la famille donne vie à la société et que la finalité de l’économie est bien la paix et la prospérité des familles.